Comment avez-vous connu la formation ? quel était votre situation avant l’entrée en formation ? quelles questions vous posiez vous, quel était votre état d’avancement du projet? quel était votre projet initial ?
J'ai connu la formation après avoir participé avec mes parents à une soirée débat dans une ferme sur le thème de la transmission en 2012 organisé par la FDCIVAM 35.
J’étais éducateur spécialisé et je travaillais déjà un jour par semaine sur la ferme. J’envisageais de reprendre une ferme familale en céréales et vaches allaitantes mais je me questionnais sur le type de production pour mon installation. (vaches allaitantes ou porc sur paille). J’envisageais aussi à long terme de pouvoir développer une activité d’accueil social. J’avais aussi des craintes sur l’impact sur ma vie de famille et sur le fait de savoir comment conserver mon emploi à temps partiel tout en démarrant l’activité.
Suite à la formation, comment a évolué le projet, qu’est ce que cela vous a apporté ?
Cette formation m'a permis de poser les bases de mon projet d'installation, de decider de m’installer et de valider le type de production (porc sur paille en vente directe et les modalities de transformation). Elle m'a permis de le valider sur le plan économique. La formation m’a permis de valider mon plan de formation et d’acquisition d’expérience. Aujourd’hui je peux être relativement clair quand un formateur du cfppa me demande à mon arrivée en formation : quel est votre projet ?
La formation idée au projet s’est terminée en juin 2013, j’ai décidé de poursuivre par un BPREA au CFPPA du Rheu à partir de septembre que j’autofinance. L'installation est prévue pour 2015 avec un phase de travail en commun avec mes parents entre les deux. Aujourd’hui, je suis salarié à temps partiel sur l’exploitation familiale.
Etant de culture « conventionnelle », les rencontres que j'ai pu faire dans le cadre de la formation m'ont ouvert sur des techniques plus raisonnées ou bio, vers lesquelles je souhaite orienter l'exploitation et d’appréhender l’importance de la dimension réseau.
Soizick a suivi la formation de l’idée au projet
en Ille et Vilaine durant le premier semestre
2011. Elle envisage de s’installer en porc
biologiques et ainsi de reprendre, avec son conjoint et un autre couple, la ferme en élevage lait+porc de son beau-père et son associé. Ils vont tester
l’association en 2014 pour décider si oui ou non ils s’installent sur cette ferme
Comment avez-vous connu la formation ?
Quelle était votre situation avant l’entrée en formation ? quelles questions vous posiez vous, quel était votre état d’avancement du projet? quel était votre projet initial ?
Suite à la formation, comment a évolué le projet, qu’est ce que cela vous a apporté ?
Au cours de la formation, les autres porteurs de projets m'ont suggéré de faire un stage sur une ferme. Leur suggestion et encouragement m'ont poussé à le faire, et ça été déterminant. Ainsi en février 2011, j’ai fait deux semaines de stage au GAEC du Pressoir. Cela a confirmé mon plaisir dans l'élevage de cochons. Cela m'a fait prendre conscience qu'on peut construire des projets "atypiques", en dehors des modèles tracés, conventionnels. Cela a confirmé que mes envies de ferme à taille humaine, avec un pouvoir sur la formation du prix n'étaient pas complètement irréalistes. Qu'on peut s'installer pour moins de 100000€.
La formation a aussi facilité la discussion du projet et sa construction avec mon conjoint, elle nous donnait des occasions de discuter, des questions nouvelles.La formation a aussi facilité la discussion du projet et sa construction avec mon conjoint, elle nous donnait des occasions de discuter, des questions nouvelles. Globalement, le projet s'est concrétisé : puisqu'il fallait pouvoir le présenter à d'autres (pour le mini- jury par exemple), il nous fallait être plus précis nous-mêmes .
Quelles sont les étapes que vous avez fait après la formation et quelle est votre situation actuelle ?
J’ai effectué un nouveau stage, plus long (1mois), sur une ferme. Cela m’a aidé à prendre la décision de prendre un congé sans solde pour devenir salariée agricole. Parallèlement, nous avons mis en place d'un accompagnement pour la reprise de la ferme du beau-père : entre repreneurs potentiels, entre cédants et repreneurs, et incitation pour les cédants à participer à une formation sur la transmission (suivie par les 2).
Nous avons également été accompagnés sur les aspects humains, organisationnels et financiers par la Cap 44 et F. Berrou AFCOG 53. (Plusieurs réunions entre début 2012 et aujourd'hui)
Quand vous êtes vous installés ou quand allez vous vous installer… ?
En Septembre 2013, j’ai décidé de ne pas reprendre mon ancien travail et d’effectuer une période d'essai sur la ferme d'avril 2014 à octobre 2014, au terme de laquelle nous décidons si nous reprenons la ferme ou pas, et selon quelles modalités.
On se rapproche du but, le magasin « ça coule de source » devrait ouvrir début juillet dans le centre de Huelgoat, il proposera des produits alimentaires, artisanaux et cosmétiques.
L’objectif est de vendre des produits issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement et au maximum locaux, d’un commerce permettant aux producteurs de vivre décemment de leur travail, et bien sûr, de consommer des produits sains pour notre santé et celle de nos enfants. Il n’y a plus qu’à espérer que ça marche ! Mais ça coule de source !
Kenavo"
Delphine Silloray
"J’avais dans la tête un projet assez flou quand je me suis assis autour de la table avec d’autres personnes pour suivre les 4 jours de formation « De l’envie au projet » en novembre 2007. Nous élevons un troupeau de 55 vaches laitières en système herbe en Nord Finistère et avions comme idée de créer un accueil sur la ferme.
Nous voulions cependant qu’il soit en lien avec l’activité, compatible avec le travail tout au long de l’année, voire qu’il accompagne le projet de conversion vers l’agriculture biologique*. Les formations et manifestations Civam ont nourri la réflexion.
Les discussions avec Accueil Paysan (accueillants, animateurs) et un stage chez des agriculteurs-accueillants ont permis de clarifier très vite les idées.
Nous avons donc décidé de ne pas attendre la fin d’un chantier de rénovation, qui s’est avéré complexe, pour démarrer une activité de table à la ferme, dite Table d’Accueil Paysan. Les discussions avec de nombreux paysans m’ont surtout beaucoup apporté en terme d’organisation, de savoir être, de choix en adéquation avec notre mode de vie. J’ai pu aussi mieux comprendre les fonctionnements en vente directe (système de vente, réglementation sanitaire) et nous pouvons ainsi élever les bêtes nées à la ferme pour compléter la production de lait. La réflexion a permis de créer une activité sans investissement en matériel ou bâtiments, ceux-ci étant consacrés à la production laitière.
Les repas sont préparés avec des produits de la ferme (lait, viande, légumes) et de fermes voisines pour le pain ou le fromage par exemple. Nous accueillons sur réservation (dans la limite de 15 personnes), afin de s’organiser avec le travail agricole.
Le plus inattendu est que tous ces projets modifient les relations avec les voisins proches qui semblent heureux que la ferme s’ouvre. Je ne regrette pas mes quelques heures de routes vers Brasparts, le centre Bretagne ou le Sud Finistère, cela nous permet aujourd’hui de mieux travailler localement."
* Le Gab29 est aussi très présent pour la reconversion de la ferme en Agriculture biologique entamée au 1er Avril.
Anne Guérin et Lucien Déniel
à PLOUVIEN
Ouverture de la table, début juillet 2009
Tel : 02 98 36 11 45
"Nous avons le projet d'ouvrir à la rentrée 2009, un café associé à une épicerie. A travers ces deux activités, nous souhaitons promouvoir et distribuer des produits issus de l'économie locale et solidaire. Nous envisageons de nous implanter à Morlaix, dans le quartier de Ploujean.
Nous concevons ce lieu avant tout comme un espace convivial, générateur de lien social et porteur de nos valeurs. Des animations régulières et des rencontres / dégustations ponctueront les saisons et feront vivre le lieu. Un espace sera également réservé aux associations pour l'organisation de leurs réunions.
Nous souhaitons créer un réseau afin de travailler en partenariat avec des producteurs locaux engagés dans une démarche de développement durable. Si vous êtes intéressés par ce projet, si vous souhaitez en savoir plus et faire partie de nos partenaires, n'hésitez pas à nous c o n t a c t e r p a r m a i l
(lokallkafe@laposte.net) ou par téléphone au 06.89.37.43.44 ou au 06.63.40.76.01.
Coralie et Mélanie